Agriculture

Terre de liens Bretagne. Faciliter l’installation en agriculture biologique et paysanne

 Yoann Colas, Agathe Valory et Olivier Peaudeau, les trois sociétaires du Gaec de Wazh Wenn, à Plufur, dans leur bâtiment flambant neuf en cours de finition (© Thierry Jeandot)
Yoann Colas, Agathe Valory et Olivier Peaudeau, les trois sociétaires du Gaec de Wazh Wenn, à Plufur, dans leur bâtiment flambant neuf en cours de finition (© Thierry Jeandot)

Chaque année depuis 2006, l'association Terre de liens contribue à la création ou à la transmission de fermes, grâce à l’épargne citoyenne. En Côtes d’Armor, 16 installations et transmissions ont pu se concrétiser grâce à son action.

  • Terre de liens Bretagne Liamm an douar, ce sont 800 adhérents et adhérentes, plus de 80 bénévoles, 5 salariés et salariées, 1 alternante et 11 administrateurs et administratrices, dont 4 paysans.
    Son objectif est de faciliter l’installation de projets en agriculture biologique et paysanne. Depuis 2006, elle a contribué à la création de plus de 57 fermes citoyennes. Dans les Côtes d’Armor, 16 installations et transmissions ont pu se concrétiser grâce à son action, ce qui a permis l’installation de 33 paysans et paysannes, et la préservation de 380 ha de terres agricoles.
    Pour cela, près de 1 500 citoyens et citoyennes se sont mobilisées, notamment à travers l’achat d’actions. Boulangerie, élevages porcin, bovin, ovin ou encore de poules pondeuses constituent la majorité des installations.

  • Limiter l’endettement

    « Les installations et les transmissions sont le coeur de l’action de Terre de liens Bretagne, précise Eva Locilla, animatrice au siège breton. Nous maintenons ou revitalisons des fermes en mobilisant l’épargne citoyenne. Deux types de dispositifs sont utilisés pour permettre l’installation en agriculture paysanne et biologique, tout en limitant l’endettement : les sociétés civiles citoyennes (Groupement foncier agricole ou Société civile immobilière) dans lesquels des citoyens se regroupent pour acheter les terres et les louer aux paysans ; ou l’achat direct par le mouvement Terre de liens, via la société foncière ou la fondation. »
     

  • Des bénévoles dans tout le département

    Avec leur cheptel de 105 brebis gestantes et quelques béliers, le GAEC s’apprête à transformer le lait en yaourts et fromages (© Thierry Jeandot)
    Avec leur cheptel de 105 brebis gestantes et quelques béliers, le GAEC s’apprête à transformer le lait en yaourts et fromages (© Thierry Jeandot)

    Au-delà de l’accompagnement au portage de projets, l’association développe différentes actions, telles que la mise en relation entre personnes porteuses de projet et personnes cédant leur exploitation, l’acquisition de terres, des formations…
    De plus, un réseau de 18 bénévoles maillent le territoire. Ils et elles interviennent sur les marchés, ou lors d’événements liés à l’agriculture et à l’alimentation, afin de sensibiliser le public aux problématiques du renouvellement des actifs agricoles et de la préservation des terres.