Guirec s’attaque désormais à l’Atlantique nord !

Le retour par le Nord

Sur des latitudes moins tropicales, Guirec est actuellement à Cap Cod et attend la bonne fenêtre météo pour s’élancer dans sa deuxième traversée de l’Atlantique à la rame de l’année. Il compte rallier le Bretagne fin Août à l’issue de plus de 5000 nouveaux kms à bout de bras. Il devra combattre le froid, l’humidité, la brume et les dépressions en espérant s’aider au maximum des courants du Gulf Stream pour atteindre l’Europe !

1ère partie : L’Atlantique d’Est en Ouest
En février dernier Guirec boucle la transatlantique d’Est en Ouest en 74 jours. À la force des bras, des Canaries à St Barthélémy, il a parcouru plus de 5000 kms à raison de plus de 0h de rame par jour mais aussi de plusieurs jours en marche arrière !! Et oui, la rame n’est pas un long fleuve tranquille, et les conditions météo exceptionnelles auront bien malmené Guirec. 

Avant de rejoindre les Alizés (vents soufflant d’Est en Ouest aux latitudes tropicales) Guirec aura subi 2 dépressions, 2 retournements, et plus de 10 jours à la dérive, sur ancre flottante, enfermé dans 1,5m2 habitable où le manque d’air et l’humidité intense n’aura rien facilité.

Qu’à cela ne tienne, Guirec ne se plaint pas, c’est bien ce qu’il vient chercher dans ce type d’aventure.

Et c’est pour cela qu’en mettant pied (fébrile) à terre à St Barthélémy le 26 février, Guirec, moins 9 kilos, annonce tout sourire qu’il compte bien faire le retour par l’Atlantique nord pour ramener lui-même son bateau en Bretagne, à la rame ! 

Le navire de Guirec est un rameur monotype océanique de 8m de long pour 1,6m de large. Il a été dessiné par Jean Claude Viant et est construit en contreplaqué. Il est insubmersible (si toutes les écoutilles sont fermées bien sûr) mais non auto-redressable. Lors des retournements, si guirec se trouve à l’intérieur, il lui faut gonfler un “airbag” extérieur à travers un passe-coque, qui permettra au bateau de se redresser en usant de l’instabilité.